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My Name is... Alice

Compagnie Les Filles de l’Ogre

Spectacle jeune public à partir de 7 ans
Mise en scène Marie Ballet
avec Marion Amiaud et Sarah Gautré
Création lumières Agathe Patonnier
Illustrations Matthieu Fayette
Conception musicale Sarah Gautré
Administration Léna Guellil

« J’ai vu un garnement qui debout sur la tête
Riait tout fort, à mon grand désarroi.
Je lui dis de se mettre aussitôt à l’endroit,
Mais pour toute réponse, il se moqua de moi :
« Sur vos pieds, me dit-il, vous avez l’air si bête,
Que je ne peux me retenir de rire ! »
Comptine anglaise.

Notre spectacle précédent, Faim, questionnait la figure du Petit Poucet - ce plus petit, ce laissé-pour-compte, qui parvient à triompher de la faim et de la mort. Alice est également celle qui va permettre d’ouvrir les portes de l’imaginaire, d’échapper au quotidien pour ouvrir la voie de la fantaisie et du rêve.
Librement inspiré de l'oeuvre de Lewis Carroll, "My Name is... Alice", spectacle écrit collectivement à partir d'improvisations, de rencontres et d'interviews d'enfants, fait avec humour l'expérience du langage entre linguistique pure, non sens et poésie. 
Ce qui nous touche dans le personnage d’Alice, c’est son questionnement sur le monde, sur le langage, sur le rapport à l’autre. C’est la façon qu’elle a d’être perdue face aux lois de notre monde, ou plutôt à l’usage qu’on en fait - mensonge, falsification du langage, négation de toute poésie... Confrontée au sens de la vie et au temps qui passe, elle s'évade dans un pays en ombres portées et voyage dans ses propres rêves...
Nous nous sommes concentrés sur le récit de la chute d’Alice dans le terrier du lapin jusqu’à ce qu’elle se retrouve devant la porte qui mène au Pays des Merveilles. Nous avions envie de parler d’Alice avant qu’elle passe cette porte et de laisser la question ouverte : Qu’y a-t-il derrière ? 

Lewis Carroll, Charles Lutwidge Dogson, de son vrai nom, naît en 1832 en Angleterre, au sein d'une famille nombreuse, dont le père est un pasteur anglican. Troisième de onze enfants, qui tous comme lui sont gauchers et bégayent, le jeune homme doué, mais à la personnalité effacée entre en 1851 au Christ Church College d'Oxford . Il en sort diplômé de mathématiques et y devient enseignant en 1855.
Mal aimé, son bégaiement le rendant peu sociable, il semble trouver ses amitiés dans la fréquentation des enfants, n'éprouvant pas d'anxiété à leur contact. C'est ainsi qu'il sera l'ami d'Alice Liddell et de ses soeurs.
Il publie sous son vrai nom des ouvrages d'algèbre et de logique mathématique ainsi que des recueils d'énigmes et de jeux verbaux. Outre son goût pour les mathématiques, Charles Dodgson se passionne pour les arts et la littérature. Ainsi, à partir de 1856, il publie des nou­velles dans le magazine The train, sous le pseudonyme de Lewis Carroll.
C'est en 1862 à la faveur d'une promenade en bateau avec Alice Liddell, qu'il improvise Alice sous Terre qui paraitra en 1865 sous le titre Alice aux Pays des Merveilles.

La Compagnie Les Filles de l’Ogre a été créée en 2011 par Sarah Gautré et Marion Amiaud. Elles se rencontrent à l’école Claude Mathieu, à Paris. En 2009, elles participent aux Lectures du Lundi, qui proposent chaque semaine une soirée littéraire.
En 2012, la compagnie est accueillie en résidence à Lilas en Scène afin de travailler sur Faim, d’après Poème du Petit Poucet de Sylvie Nève. Ce spectacle est créé au Centre Culturel Max Juclier de Villeneuve-La-Garenne en 2013 et a tourné depuis notamment au Festival du Val d’Oise, à la MJC-Théâtre des 3 Vallées, à la Manufacture des Abbesses, au Théâtre du Beauvaisis et à la Scène Nationale d’Albi.
La compagnie a été accueillie en résidence en 2013-2014 au Hublot Théâtre/Colombes. Dans ce cadre, elle a donné de nombreux ateliers et a créé une forme à domicile du spectacle Faim, qui s’est jouée de nombreuses fois dans les Zones Urbaines Sensibles des Hauts-de-Seine. 

Production Les Filles de l'Ogre & Oui Aujourd’hui